
Les Coûts Du Carbone Pour La Société Sont Faussés
Les “taxes carbones” ont été conçues sur la base de ce qui s’appelle « coûts sociaux du carbone ». Ils sont établis à partir de simulations très élaborées qui essaient de calculer l’ampleur des dommages à long-terme pour l’environnement et la santé potentiellement causés par l’usage et la combustion d’hydrocarbures (combustibles fossiles, charbon, gaz naturel, pétrole).
Puisque ce calcul est basé sur le réchauffement dérivé à partir d’autres simulations, et non sur la base de températures réelles observées (qui est seulement du quart du réchauffement prédit), le « coût social du carbone » finit par devenir très cher.
Également, les bénéfices sociaux de l’usage de combustibles fossiles ne sont pas inclus dans ces calculs. L’économiste et démographe français Emile Levasseur décrit comment, si un cheval-vapeur avait la puissance équivalente de celle de 21 hommes, en 1840, l’industrie française avait ainsi gagné un million de nouveaux travailleurs grâce à la puissance vapeur.
Aujourd’hui, on estime que chaque personne de l’occident possède l’équivalent d’environ 97 hommes travaillant pour leur compte, grâce à la puissance des combustibles fossiles.
La vie est ainsi confortable, innovante, récréative avec nombreux voyages, et nous apportant aussi un nombre incroyable d’appareils qui nous sauvent temps et argent. Et, surtout, une énergie sur laquelle on peut compter à la demande.
Par contre, chaque fois que des cibles pour combattre le changement climatique surviennent, assorties de taxes carbones ainsi que de politiques de « plafonds et échanges », ce pouvoir qui nous enrichissait autrefois notre vie devient un fardeau de dettes, rempli de toutes sortes de problèmes.
⦁ Dans l’Union Européenne en 2013, les prix de l’énergie ont grimpé de 37% sur 8 ans par rapport aux États-Unis.
⦁ Des millions de citoyens ordinaires se sont appauvris à cause du triste choix « mange-ou-chauffe-toi »; des milliers sont morts en Angleterre de leur mauvaise nutrition ou par manque de chauffage en 2013 pendant les vagues de froid.
⦁ En Allemagne, les parcs éoliens ont été subventionnés. Les taxes carbones ont été imposées. Les prix de l’énergie ont monté. Les compagnies menaçaient de déménager hors du pays, et on les subventionna pour rester. Les fournisseurs habituels d’énergie, à qui l’on ordonna d’opérer avec l’énergie « renouvelable » ne pouvaient fonctionner sans des sources d’énergie conventionnelles de soutient. Pour les inciter, des subventions furent payées aux fournisseurs conventionnels. Le marché d’équilibrage de l’énergie a augmenté de 400%. La fiabilité du réseau a souffert car l’apport de trop de vent et de soleil l’ont affecté – résultant en ce que de grosses industries ont installé leurs propres systèmes de génération d’énergie sur leurs sites. On s’attend à ce que la transition allemande vers l’énergie renouvelable coûte jusqu’à 1trillion d’euros à l’horizon 2030. Ce cycle de subventions et de taxes incombe aux citoyens.
⦁ L’Allemagne est maintenant en train de construire plus de 20 centrales thermiques à charbon. Pour chaque parc éolien ou ferme solaire, on a besoin de l’équivalent en énergie de soutient.
⦁ Les marchés du carbone de l’union Européenne ont été fermés par Interpol pour corruption et fraude.
⦁ Le crime organisé a profité de la nature intangible du carbone et de la génération d’énergie renouvelable.
⦁ En fin de compte, l’Environnement n’en a jamais profité. Un point, c’est tout !
Économiste canadien, lauréat de prix, auteur et professeur, le Dr. Ross McKitrick a contribué à assembler ce guide en langage simple sur le calcul des « coûts sociaux du carbone ».
Le Dr. McKitrick discute aussi en face-à-face de sujets variés sur les politiques de changements du climat, la politique et les impacts sociaux des coûts sociaux du carbone sur l’économie.
